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Au XIe siècle, au pied d’un site rocheux de molasse, un petit village « lacustre » est établi au milieu des marécages. Il tire l’origine de son nom « CHANTEMERLE » des 2 termes « chant » et « merlon ». En effet, les habitants construisaient des petits monticules de terre autour des maisons et dans les champs pour se protéger des marécages. Ces adossements de terre sont appelés des « chant » mais dans le jargon des architectes ce sont des « merlons ». Voilà, le nom de Chantemerle est né. Ce n’est qu'en 1920 que le suffixe « les blés » est adossé au nom. La poste confondant les 2 Chantemerle drômois demanda aux deux communes de se différencier. Le suffixe les blés a été choisi par la commune en référence à l’ancienne église « Saint Pierre des Blés » (détruite depuis). En 1164 Actuellement environ 1300 âmes peuplent ce petit village au nord du Pays de l’Hermitage. La « Bouterne », jolie petite rivière, traverse du nord au sud le village. Elle est très appréciée des pécheurs pour ses truites. Et va directement se jeter dans le Rhône. |
Le village a connu un grand rayonnement jusqu’à la fin du XIXe siècle grâce à ses nombreux artisans. Aujourd’hui on compte une vingtaine d’entreprises, artisans et agriculteurs. Le village a vu naître le poète ELOI ABERT (1848 – 1914). Ses œuvres témoignent des us et coutumes de la vie rurale et villageoise de notre village, tous rédigés en patois nord occitan. Il fut contraint de quitter la Drôme pour le nord de la France afin d’exercer sa profession d’enseignant en Allemand. Une plaque commémorative est apposée sur sa maison natale. Le poète parlait ainsi de son village : « …et tout au fond dou païsage, lo chapello sus son roucher et en bas lou petit village révant endeurmi à sous piès… » Au centre du village sur trouve la place Pierre Brenier, maire du village pendant 50 ans de 1876 à 1926. Consulter la liste des Maires de Chantemerle les Blés
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