www.chantemerlelesbles.fr
Mairie de Chantemerle-Les-Blés
Mairie de Chantemerle-Les-Blés
Mairie de Chantemerle-Les-Blés
Mairie de Chantemerle-Les-Blés

Nos hommes remarquables

Eloi Abert

Né à Chantemerle en 1848 d’un père maréchal ferrant, sa naissance ne le prédisposait pas à une vie de professeur d’allemand à Troyes, puis retraité parisien. Mais il fit la rencontre d’un mécène qui s’avisa de l’intelligence vive du petit garçon et finança ses études.

Exilé loin de son village toute sa vie, dans une partie de la France secouée par les guerres, il demeura toujours nostalgique de sa douceur de vivre et de son parler chantant, plus exactement son patois, langue de ses parents, l’occitan de Chantemerle. Il composa dans cette langue 81 poèmes, une quinzaine de contes en prose et un poème dramatique, Lou Faust paysan. Cette œuvre s’assortit d’une grammaire et d’un répertoire.

Témoignage remarquable de la culture paysanne de cette époque, nous reconnaissons aujourd’hui les lieux et bâtiments de Chantemerle dans sa rédaction poétique et nostalgique.

 

Le soldat Prosper Pichat

Prosper Pichat, combattant de la grande guerre, a réuni un trésor au fil des années, constitué de 90 pièces. Coiffeur à Chantemerle, né en 1890, il collecta au travers de ses campagnes de guerre en Macédoine, Hongrie et durant toute sa vie des objets témoins : lettres bien sûr, mais également carnets de routes, cahiers de chansons, fragment du Zeppelin, photos, tracts de la révolution bolchévique hongroise etc…

 

Jean Sibert, un grognard chantemerlois

Jean Sibert est né à Chantemerle en 1774 et a été baptisé à Saint Pierre de bled. Il commence sa carrière militaire en simple soldat, fera presque toutes les campagnes de Napoléon de 1793 à 1813 : les campagnes d’Italie, d’Egypte, la campagne de la Grande Armée en Allemagne : Elchingen, Friedland, Leipzig et enfin, campagne de France, enchainant les médailles et les blessures. Il finira sa carrière militaire en tant que capitaine, titulaire de la légion d’honneur. Il se maria à Clérieux et mourut à Marsaz en 1855.

Pour allez plus loi : Jean Sibert, un grognard chantemerlois par Henri ROBIN (mettre un renvoi sur le dossier d’Henri, fichier joint)

Le peintre Jean-Robert

Né en 1921 d’une mère institutrice, il grandit au village et étudie au Lycée de Tournon. Il suit l’école des Beaux Arts à Grenoble et commence à travailler pour un maître-verrier à Valence pour lequel il crée des cartons. Il fonde son atelier à Tournon et passe à la peinture abstraite ce qui lui vaudra un accueil favorable du Tout-Paris intellectuel de l’époque. Il enchaine les expositions dans des lieux prestigieux. Il est décédé en 2021.